État de santé de la biodiversité en Île-de-France 2012-2013

Rapport

03 février 2013ContactGrégoire Lois (ARB)

Après avoir produit des éléments sur l’état général du vivant (2010), puis sur sa capacité de résilience (2011), nous nous intéressons, pour ce troisième état de santé de la biodiversité francilienne, à la nature et à l’efficacité des initiatives prises pour la protéger.

Historiquement, les premières initiatives de conservation, toujours en vigueur et par ailleurs indispensables, dissocient l’Homme de son environnement. Elles envisagent une protection souvent radicale de portions du vivant, au sein desquelles les activités humaines sont strictement exclues. Graduellement, les textes et les points de vue ont évolué vers une vision plus intégrative, n’opposant plus activités humaines et vie sauvage et dont les résultats sont plus probants (à l’image de Natura 2000 ou des Parcs Naturels Régionaux).
En Île-de-France, l’ensemble du territoire résulte des activités humaines et il ne subsiste pas de milieu ayant toujours évolué librement. Dans un tel contexte, nous verrons que des approches récentes suggèrent que la vie sauvage, à savoir ni domestiquée, ni exploitée, peut être compatible avec les activités humaines si et seulement si celles-ci la considèrent comme un élément indispensable de leur stratégie et lui laissent la part qu’elle mérite...

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Indicateurs de biodiversité | Connaissance du patrimoine naturel | Flore et végétations | Faune

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