Cimetières vivants, étude de la biodiversité des cimetières (2022)
Le présent mémoire de stage d'Olivia Labrousse exploite les données de l’étude « Cimetières vivants », collectées sur les deux premières années (2020-2021), pour répondre aux problématiques suivantes : La biodiversité des cimetières est-elle semblable à celle des autres milieux ? Quelles sont les paramètres environnementaux ayant un effet sur la biodiversité des cimetières ?
En 2020, l’ARB îdF a lancé l’étude « Cimetières vivants » (aussi appelé par acronyme « COOL » pour « Cemeteries : Observation Of Life »). Cette étude, sur une durée de 4 ans (2020-2023), a pour objectif de qualifier et de mieux connaitre la faune et la flore sauvage présente dans 45 cimetières franciliens. Les objectifs sont d’évaluer les facteurs pouvant influencer la diversité de la faune et de la flore : modes de gestion, typologies d’aménagement ou l’environnement immédiat sont autant de facteurs étudiés. Afin de pouvoir les comparer entre eux mais aussi avec d’autres espaces. L’étude s’appuie sur 6 programmes de sciences participatives. Ainsi, pour chaque cimetière sont appliqués les protocoles suivants : Sauvages de ma rue (SDMR) et Vigie-Flore (VF) pour inventorier la flore ; le Suivi photographique des insectes pollinisateurs (SPIPOLL) pour les pollinisateurs ; l’Estimation des populations d’oiseaux communs (EPOC) pour l’avifaune ; Mission hérisson (MH) pour les micromammifères et Vigie-Chiro (VC) pour les chiroptères.
Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Cimetières vivants (COOL) |
Observatoires |
Flore et végétations |
Faune |
Gestion écologique