Le « zéro artificialisation nette » est un horizon proposé pour endiguer l’artificialisation des sols et le déclin du vivant. Issu du plan Biodiversité du gouvernement lancé en 2018, son impact écologique est pourtant très relatif. Un regard d’écologues sur ce concept et sa traduction opérationnelle soulève en effet de nombreuses questions. Le respect de certains principes doit être assuré à toutes les échelles de l’aménagement pour qu’il trouve sa pertinence et son efficacité écologique.
Cet article complète les réflexions actuelles menées par l'Institut Paris Région sur le ZAN à travers son cycle d'ateliers
Article rédigé par Marc Barra, écologue à l'ARB îdF / Institut Paris Région, et Philippe Clergeau, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle
Publié sur le blog de la revue Diagonal

Repères
Le concept «zéro artificialisation nette» est apparu en 2018 dans le plan biodiversité du gouvernement français. Un objectif soutenu depuis 2011 par la Commission européenne afin de mettre un terme à l’impact des villes sur la biodiversité et le changement climatique. Afin de clarifier cet objectif et structurer la démarche ZAN francilienne, L’Institut organise, avec la Région Île-de-France, un cycle d’ateliers accompagné d’une série de Note rapide.
Documents :
Présentation "La renaturation dans le cadre de l’objectif ZAN en Île-de-France"
Voir aussi :
Zéro artificialisation nette en Île-de-France - Les Ateliers ZAN de l'Institut Paris Region